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Quai ouvert le 5 mai 1931. Il se trouve sous le boulevard Richard Lenoir. Pour info Beaumarchais avait sa maison juste à côté, au début du boulevard qui porte son nom. Ça n'as pas grand chose à faire là mais on voulait le caser !
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Quai ouvert le 12 mars 1914. Anciennement appelée Place Louis XV, une statue équestre dites « du Bien-Aimé » trônant au milieu. Bizarrement elle ne survécue pas à la Révolution Française, on se demande bien pourquoi. À la place depuis est érigé l'obélisque offerte par Méhemet Ali à Louis-Philippe 1er en 1831. Monument qui se paye le luxe d'être le plus vieux d'une ville pluri-millénaire, datant du XIIIe siècle avant J.C. (Ramsès II powa).
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Quai ouvert le 5 mai 1931. La rue de Reuilly doit son nom à l'ancien hameau de Reuilly, disparu avec l'extension du faubourg Saint-Antoine. Denis Diderot (1713-1784) est un écrivain et un philosophe du siècle des Lumières, qui dirige avec Jean d'Alembert la réalisation de l'Encyclopédie.
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Quai ouvert le 13 juillet 1913. Un puits de 20 mètres traversant la nappe phréatique fut construit au milieu de la place pour accueillir le croisement des lignes 3, 7 et 8 avant même l'ouverture de ces deux dernières, histoire d'éviter de lourds travaux ultérieurs. Pour en savoir plus sur Opéra, voir le petit topo sur le quartier.
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Quai ouvert le 5 mai 1931. La station détenait le record du plus grand nombre de correspondances (cinq), aujourd'hui égalé par Châtelet avec l'arrivée de la ligne 14. Elle est actuellement la 4e du réseau en terme de trafic, avec 261 000 voyageurs par jour. Autrefois appelée place du Château d'Eau, une fontaine y trônant devant le bastion de la Porte du Temple, la place est renommée en 1889, six ans après l'érection du nouveau monument.
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Quai ouvert le 5 mai 1931. Le boulevard de Strasbourg menait à l'embarcadère du même nom, devenu depuis la Gare de l'Est. Pour en savoir plus sur saint Denis, voir le petit topo sur le quartier.
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Quai ouvert le 13 juillet 1913. La station rend hommage à l'amiral Toussaint-Guillaume Picquet de la Motte (1720-1791), amiral bien badass qui se distingua lors des 28 campagnes auxquelles il prit part. Pour en savoir plus sur lui et l'ancienne commune de Grenelle, voir leurs topo respectifs.
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Quai ouvert le 5 mai 1931. Elle porte le nom du général Pierre Daumesnil (1776-1832) qui perdit une jambe à Wagram. En 1814, il refusa de livrer aux Russes le château de Vincennes dont il était le gouverneur en clamant : « Je rendrai Vincennes quand on me rendra ma jambe. » Tel un beau gosse.
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Station ouverte le 27 juillet 1937. Elle rend hommage à Antoine-Jérôme Balard, un chimiste et académicien du 19e siècle. Professeur de Louis Pasteur, du lait pasteurisé, il découvrit le brome (un cousin de l'argent) et comment récupérer le sulfate de soude de l'eau de mer, ce qui permit la commercialisation commune du sulfate… et de la soude. En 1943 un bombardement allié y tua plusieurs personnes, dont la vendeuse de journaux qui finit décapitée par un bout de verre.
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Station ouverte le 27 juillet 1937. Elle rend hommage au général Frédéric Henri Le Normand de Lourmel (1811-1854), qui n'était pas normand mais breton, étant né à Pontivy dans le Morbihan. Il s'illustre en Algérie à la bataille de Kabilye en 1850, avant de devenir aide de camp du prince président Napoléon III. Il est mortellement blessé en poursuivant les Russes lors de la guerre de Crimée, à la bataille malgré tout victorieuse d'Inkerman.
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Station ouverte le 27 juillet 1937. Pour en savoir plus sur le couple Boucicault, voir le topo sur le quartier.
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Station ouverte le 27 juillet 1937. Elle rend hommage au président français sans envergure du même nom qui eût la plus belle des morts, dans les draps de sa maîtresse Marguerite Steinheil. « Il voulut être César, mais il ne fut que Pompée. » (Clémenceau). Les conditions de la mort de Félix Faure valurent à sa maîtresse le surnom de la « pompe funèbre ». Elle préféra s'exiler en Angleterre et on la comprend.
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Station ouverte le 27 juillet 1937. Pour en savoir plus sur la rue du Commerce, voir le topo sur le quartier.
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Station ouverte le 13 juillet 1913. Le maréchal de Saxe, général-mercenaire au compte de la France, ayant failli se prendre une rouste contre les autrichiens en 1748, il convainc Louis XV avec l'aide de sa maîtresse de Pompadour et de son financier Pâris-Duverney de construire une école de formation à la guerre. Comme quoi quand on touche aux bourses, ça marche. Débutée en 1753, la construction ne s'achèvera qu'en 1780 pour voir sortir un certain Bonaparte 5 ans plus tard.
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Station ouverte le 13 juillet 1913. Elle rend hommage à Victor de Fay de La Tour-Maubourg (1768-1850), qui en plus d'avoir un nom interminable fut gouverneur des Invalides tout proches de 1821 à 1830.
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Station ouverte le 24 décembre 1913. L'hôtel des Invalides est un monument dont la construction fut ordonnée par Louis XIV, pour abriter les invalides de ses armées. Aujourd'hui, il accueille toujours des invalides, mais également plusieurs musées et une nécropole militaire. Et, comme dirait Coluche, « qu'est-ce qu'un héros ? C'est un soldat qui a réussi. Qu'est-ce qu'un invalide ? C'est un héros qui n'est pas mort. »
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Quai ouvert le 13 juillet 1913. L'odeur d'œuf pourri n'est pas due à la quantité de merde transitant dans les égouts mais à une nappe phréatique d'eau sulfurisée située juste au-dessus de la station qui suinte à travers les parois. Bon après au nez c'est pareil. Pour en savoir plus sur l'église de la Madeleine, voir le topo sur le quartier.
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Station ouverte le 5 mai 1931. Elle rend hommage au cardinal Richelieu qui avait son hôtel non loin, ainsi qu'au comte Antoine Drouot, général et pote de galère de Bonaparte sur l'île d'Elbe. Pour en savoir plus sur le cardinal, vous pouvez toujours lire le topo sur son quartier.
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Station ouverte le 5 mai 1931 sous le nom « Rue Montmartre », avant de prendre son nom actuel le 1er septembre 1998. La rue qui serpente jusqu'à Montmartre existait déjà au 12e siècle, pour les Grands Boulevards le nom est plutôt bien trouvé, vu son emplacement.
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Station ouverte le 5 mai 1931. Elle doit son nom à la chapelle Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle édifiée vers 1563, rebatie en église par Anne d'Autriche en 1624. Les lettres dansantes sont un hommage au panneau monumental Hollywood des collines de Los Angeles, pour célébrer les nombreux cinémas du quartier.
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Station ouverte le 5 mai 1931, d'après la congrégation religieuse du même nom qui avait son siège rue de Turenne, fermé à la Révolution.
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Station ouverte le 5 mai 1931. Saint Sébastien était un officier romain qui aida les chrétiens au IIIe siècle, il fut dénoncé et fut percé de flèches mais en réchappa (point badass) ; vers 1670 la rue de ce nom menait au petit hameau de Popincourt. Le poète et écrivain Jean Froissart (1337-1400) relata dans ses « chroniques » les événements européens arrivés pendant ses voyages ; on lui doit également le roman courtois « Méliador ».
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Station ouverte le 5 mai 1931. La rue doit son nom à un sentier qui cheminait au milieu des cultures maraîchères, jusqu'aux amandiers (voir le quartier).
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Station ouverte le 5 mai 1931. Elle doit son nom à l'avocat Alexandre Auguste Ledru dit Ledru-Rollin (1807-1874) qui fut ministre de l'Intérieur en 1848 et organisateur des élections au suffrage universel, avant d'être battu aux élections par le prince Bonaparte (Napoléon III) et de se réfugier en Angleterre.
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Station ouverte le 5 mais 1931. Sur cette place on peut voir la fontaine de Montreuil datant de 1719, qui servait à cette époque à irriguer les boucheries avoisinantes du faubourg Saint-Antoine. C'est ici que se trouvait la folie Titon d'où décolla la première montgolfière le 19 octobre 1783. Le 28 avril 1789, une bataille entre le peuple et l'armée y eût lieu, importante dans l'« affaire Réveillon » et un signe avant-coureur de la Révolution française.
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Station ouverte le 5 mai 1931. Elle doit son nom à l'un des propriétaire riverain, précédemment rue du Bas-Reuilly du nom de l'ancien hameau et encore avant rue des Six-Chandelles. Maintenant "Elle est fraiche ma carte-mère, elle est fraiche et pas chère !", pourtant dans les années 70 on pouvait encore le coq de la ferme chanter avant la déferlante de boutiques informatiques asiatiques lancée par l'arrivée de Surcouf en 1995.
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Station ouverte le 5 mai 1931. Elle rend hommage au général du même nom (1795-1855), ancien directeur de l'école Polytechnique, mort au siège de Sébastopol durant la guerre de Crimée.
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Station ouverte le 5 mai 1931. En 1937 elle est le théâtre du premier « crime e parfait » de l'histoire du métro : une jeune femme brune au passé trouble y est retrouvée poignardée, l'affaire est classée sans suite. L'étymologie de la porte provient peut-être de la contraction de « porte de l'orée du bois ». Une sculpture d'Athéna de Léon-Ernest Drivier représentant « La France apportant la paix et la prospérité aux colonies » (on ne rigole pas) en justifie de toute façon le nom.
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Station ouverte le 5 mai 1931. D'aucun dirait qu'il n'y a pas grand chose à voir, mais il y a quand même le stade Léo Lagrange, et un boulodrome. Un BOULODROME quoi, endroit où on lance des boules de compétition. Rien que pour ça on se souviendra de cette station.
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Station ouverte le 5 octobre 1942, lors du prolongement de la ligne à Charenton - Écoles. Elle tire son nom de l'avenue de la Liberté proche, qui relie le bois de Vincennes à la Seine. Elle est située sous la rue de Paris, ancienne Nationale 6 qui reliait la capitale à Milan via Turin. Natixis y a son siège. Après la liberté c'est juste un mot.
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Station ouverte le 5 octobre 1942, comme terminus de la ligne. Situé sur l'ancien lieu-dit de Conflans, elle doit son nom à l'école élémentaire Aristide Briand, donnant sur la place du même nom. Aristide Briand était... nan on déconne, faut aller voir Wikipédia à un moment.
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Station ouverte le 19 septembre 1970, lors du prolongement de la ligne à Maisons-Alfort - Stade. L'École Vétérinaire nationale d'Alfort est créée en 1765 à la Chapelle par Claude Bourgelat. Devenue trop petite et le quartier mettant en péril la « bonne moralité » des étudiants, il déménage sur la propriété du château Alfort, sur les bords plus tranquille de la Marne. Les étudiants étaient reclus dans un internat rigoureux, mais l'enseignement était gratuit et devenaient « artiste-vétérinaire ».
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Station ouverte le 19 septembre 1970, comme terminus de la ligne. Le stade Delaune rend hommage au secrétaire général de la Fédération sportive et gymnique du travail Auguste Delaune. Également résistant communiste normand, qui mourut torturé par la gestapo le 12 septembre 1943, à l'âge de 34 ans.
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Station ouverte le 27 juillet 1972. Les Juilliottes étaient à l'origine un champ de champignonnières et de carrières. Ces dernières sont comblées au début des années 1970 pour laisser la place à un maaaaagnifique complexe immobilier. Exemple d'ironie fig. 1.
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Station ouverte le 24 septembre 1973. Après l'annexion des faubourgs de Paris en 1860, les maraîchers vinrent se réfugier au lieu-dit de l'Échat près de Créteil, connu depuis 1487. Son nom vient d'un lègue par « échoite » du terrain, soit un héritage collatéral. Maintenant il s'agit surtout d'un quartier d'affaire, d'une bretelle d'autoroute, d'un CHU (Henri-Mondor), et d'un centre commercial. Il n'est pas dit qu'il s'y vende du rêve.
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Station ouverte le 10 septembre 1974. L'université Paris-Est Créteil Val-de-Marne (on va dire UPEC c'est plus simple) y a sa faculté de médecine depuis 1969. Depuis elle a fait des petits, dont l'institut d'urbanisme de Paris, et prochainement d'études politique de la même ville.
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Station ouverte le 10 septembre 1974, comme terminus de la ligne. Elle dessert le titanesque centre commercial Soleil, ouvert le même jour, et la préfecture du Val-de-Marne, dont la silhouette aux vitres dorées émergea avant même le lac qui le borde, en 1971. Soit 6 ans après la création du département.
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Station ouverte le 8 octobre 2011, comme terminus de la ligne. Ancienne carrière, le projet d'une « base de plein air et de loisir » voit le jour en 1968 pour ne s'achever que vingt ans plus tard. Elle dessert également le stade de football de l'US Créteil et le quartier d'affaire Europarc.
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Sous vos pieds se trouve la station fantôme Champ de Mars. Ouverte le 13 juillet 1913 sur la ligne 8, elle est condamnée le 2 septembre 1939, lorsque les employés de la CMP, l'ancêtre de la RATP, sont envoyé au front pour la Seconde Guerre mondiale. Ses anciens accès, visibles au sol, servent maintenant de ventilations. Elle prend le nom du quartier adjacent, voir le topo sur ce dernier.
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Sous vos pieds se trouve la station fantôme Saint-Martin. Ouverte le 5 mai 1931 sur la ligne 8, elle est fermée comme Arsenal et Croix-Rouge en 1939, les employés de la CMP, l'ancêtre de la RATP, étant envoyés au front. Trop proche de celle de Strasbourg - Saint-Denis (seulement 100m), elle n'est pas réouverte, même si ses faïences sont les plus belles du réseau, saint Martin étant le saint patron des faïenciers. Depuis elle sert tout de même à l'Armée du Salut, ce qui est cool.